Procrastiner…Un vrai fléau, surtout pour les auteurs en herbe. On est bien d’accord, les distractions sont omniprésentes et il est parfois bien difficile de leur résister. Peut-être as-tu même fini par cliquer sur cette page en espérant pouvoir repousser le moment où tu recommencera à écrire. On ne te juge en rien, nous sommes tous passés par là.
Faisons donc un deal : on va énumérer une série de choses qui, selon nous, aident à atténuer l’envie de procrastiner, et ensuite tu te remettra à écrire. Pas de détours supplémentaires, pas d’autres articles. Sans plus attendre, arrête de procrastiner et commencer à écrire ton livre pour de bon.
Assez de procrastination, on passe à l’action !
Alors, commençons. Peu d’activités sont aussi intensément associées à la procrastination que l’écriture. Qu’il s’agisse de rédiger un rapport pour le travail ou une dissertation à l’école, d’écrire un e-mail ou un SMS à un ami auquel tu n’as pas parlé depuis longtemps, ou simplement de commencer à écrire ce fameux livre qui te trotte dans la tête depuis maintenant trop longtemps… Notre cerveau ne semble pas être à la hauteur de nos ambitions lorsqu’il s’agit d’écrire. Des pages blanches qui te fixent, le spectre inquiétant de l’édition qui plane dans le fond de votre esprit. Sans compter que l’acte d’écrire implique de livrer ses pensées à des inconnus, ce qui peut être une perspective intimidante pour beaucoup de gens. Dans l’ensemble, l’écriture peut être effrayante, et on a tendance à l’éviter.
Après la période de confinements à répétition, on est tous d’accord pour dire que l’envie de procrastiner est encore plus forte quand on est coincé chez soi. Et ceux, même avec tous les outils possibles et imaginables qui auraient pu te permettre à te mettre à l’écriture. C’est pourquoi nous avons pensé qu’il serait utile de partager quelques conseils sur la façon de surmonter cette envie, et de ne pas reporter ta session de procrastination à plus tard.
Prend l’air
Si tu te retrouve devant une page blanche, la tête débordante de pensées ou complètement vide, va faire un tour. Ton cerveau est un peu comme un moteur de tondeuse ; il faut tirer sur la corde un bon coup pour le faire tourner. C’est avec un peu de mouvement qu’on peut vraiment faire démarrer la machine. Ne nous demande pas comment, les neurosciences ne sont clairement pas notre point fort. Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse du changement de décor ou simplement de l’acte de marcher en lui-même, le fait de sortir un peu te rend moins enclin à la procrastination. Même si l’on peut dire que se promener alors que l’on devrait écrire est en soi une forme de procrastination… C’est vrai, mais on ne peut pas faire d’omelette sans casser quelques œufs. Et si ça peut te remettre sur le droit chemin, fonce !
Fixe-toi des objectifs à court terme
Rome n’a pas été construit en un jour. Le plus long voyage commence par un seul pas. *Insère ici la citation clichée qui conviens le mieux*. Cependant, ces phrases ne sont pas constamment rabachées sans raison. La plupart du temps, ce qui te pousse à procrastiner, c’est l’énormité de la tâche qui t’attend. Écrire un livre n’est pas une mince affaire. De plus, tu ne sais même pas si le résultat sera bon. Pas étonnant que tu n’ai pas envie de t’y mettre. La clé est de diviser cette entreprise gargantuesque en petits efforts faciles à atteindre.
Selon l’état d’avancement de ton projet, tu peux te fixer comme objectif d’écrire un chapitre par semaine, ou peut-être un certain nombre de pages par jour. C’est toi qui décide, et il n’y a rien de tel que trop ou trop peu. Il s’agit de trouver un rythme qui corresponde à ton style de vie et à ta motivation.
Les objectifs à court terme sont une excellente transition vers notre point suivant. Après avoir atteint les petits objectifs que tu t’es fixé, il est temps de…
Te faire plaisir !
Bon, pas forcément avec du champagne à chaque fois non plus.
Récompense-toi
Pour la plupart d’entre nous on le fait probablement déjà. On s’autorise une certaine collation après avoir fait du sport, un verre de vin après le travail, etc… Pourquoi ne pas introduire un système de récompense similaire lorsque tu écris ? Tout comme le travail et la musculation, c’est une activité qui demande de la discipline et du dévouement, il n’y a donc aucune raison de ne pas lui appliquer le même régime de récompenses. Comme tu le sais, il est beaucoup moins tentant de procrastiner quand ta récompense t’attend.
Sois impitoyable avec les distractions
L’époque où l’on pouvait s’asseoir béatement dans un café parisien et pianoter sur sa machine à écrire sans être soumis à d’innombrables distractions est révolue. On attend de nous qu’on soit joignables 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Mais combien de fois sommes-nous contactés pour quelque chose de vraiment urgent ? Imagine ta concentration comme un seau rempli d’eau. Chaque élément de technologie de communication à ta disposition est un petit trou dans ce seau. Ton téléphone, les réseaux sociaux, voire ta connexion Internet (selon ton sujet d’écriture et ta discipline) vident lentement mais sûrement ton seau de concentration. Alors, pour minimiser le risque de procrastination, il faut boucher ces trous, en débranchant ta box internet ! Plus facile à dire qu’à faire, oui. Mais comme pour la tondeuse, un petit coup sec sur le fil et on est tranquille !
« Mais j’ai besoin d’Internet pour faire des recherches pour mon livre », tu me diras. Dans ce cas, on te suggère de diviser la rédaction et la recherche en deux modules distincts. Fais des recherches un jour, et passe le jour suivant à écrire sur la base de ces recherches (hors ligne !). Donc, même si tu as désespérément besoin de vérifier un élément, rien ne presse. Laisse simplement un espace réservé et reviens-y plus tard. Et surtout…
N’oublie pas que ce n’est pas le résultat final
Si tu prend ton livre au sérieux, tu passera autant de temps (probablement plus) à le relire et l’éditer qu’à le rédiger. Si c’est la peur de te tromper qui te pousse à procrastiner et remettre à plus tard la rédaction de ton livre, ne t’inquiètes pas : il y aura toujours des erreurs, quel que soit ton niveau d’écriture. C’est pour ça que les éditeurs existent.
En d’autres termes, ton premier jet n’est en aucun cas une fin en soi, il n’est donc pas nécessaire de le remettre à plus tard de peur de ne pas être à la hauteur. Pour l’instant, concentre-toi sur le fait de mettre des mots sur cette page, qu’ils soient bons ou non. Souvent, tu tombera sur de nouvelles idées en faisant cela, et tu finira par écrire un texte acceptable. La plupart du temps, la première version d’un texte laisse à désirer en termes de qualité. Apprend à accepter tes écrits médiocres, sachant que tu pourra les peaufiner aussi longtemps que nécessaire. C’est ce qui fait la beauté de l’écriture : contrairement aux mots parlés, il n’est pas nécessaire de bien faire les choses du premier coup.
On espère que cet article t’a donné quelques idées pour arrêter de procrastiner et enfin écrire ton livre une bonne fois pour toutes. Pour aller plus loin tu peux également consulter notre article pour maintenir un rythme d’écriture.
As-tu des conseils ou des astuces que tu aimerais voir inclus ? N’hésite pas à nous contacter à l’adresse info@bookmundo.fr !